Table ronde " Le clos et l’ouvert : entre ombre et ligne de fuite"

La séance se déroulera à :
l’INALCO
75013 Paris
de 14h à 19h
Salle 3-15

Responsables : Robert Ziavoula, CESSMA UMR 245-Inalco/RIAM-FMSH, Abel Kouvouama ITEM/RIAM-FMSH, Patrice Yengo IMAF-Ehess/RIAM-FMSH

Participants :
Sonia Dayan-Herzbrun, CESSMA/RIAM-FMSH, Robert Ziavoula, CESSMA UMR 245-Inalco/RIAM-FMSH, Abel Kouvouama ITEM/RIAM-FMSH, Patrice Yengo Imaf-Ehess/RIAM-FMSH, Frédérique Louveau Imaf-Ehess/RIAM-FMSH, Luc Gwe, RIAM-FMSH, Lucette Labache RIAM-FMSH, Michèle Leclerc – Olive IRIS/RIAMFMSH, Rémy Bazenguissa-Nganga IMAF-Ehess/RIAM FMSH, Ingolf Diener, Paris 8, Monique de Saint Martin IRIS/RIAM-FMSH, Anne Viguier CESSMA UMR 245-Inalco, etc..

Argumentaire :
Il y a plusieurs manières d’appréhender les mots clos et ouvert, ombre et ligne de fuite dans le domaine des sciences sociales et humaines. Cependant, en considérant les temporalités variées sous lesquelles on les appréhende, ainsi que les différents contextes socio-historiques et les multiples « foyers d’expériences » des individus, on est conduit à prendre en compte chez les individus et les groupes d’individus, les manières de dire, de faire et de se représenter le monde, la nature, la culture, etc..
Ces mots permettent implicitement d’analyser non seulement les concepts de frontière, de limite, de seuil, de transgressivité, mais également, d’identité, de subjectivité, de mémoire et de trace. Quelles que soient les sociétés proches ou lointaines, clos, ouvert, ombre et ligne de fuite sont l’indice de traces laissées sur un espace donné (mur, tableau, rue, etc.), ou réfractant dans une zone soustraite au rayonnement, à la lumière que l’on appellera ombre sous ses multiples désignations : plein d’ombre, ombre épaisse,
peu d’ombre, trou d’ombre, chercher l’ombre ; trouver l’ombre, rentrer dans l’ombre, mettre quelqu’un à l’ombre etc.

Pour cette troisième et dernière table-ronde qui exploitera tous les terrains d’étude et d’analyse possibles, l’espace de la rue sera aussi soumis à la réflexion. En effet, qu’il s’agisse des manifestations politiques encadrées ou déviantes et des activités de travail nécessitant une régulation, une sacralisation ou un contrôle de l’espace des fêtes profanes ou religieuses, la rue apparaît comme un lieu de circulation, d’errance, de mobilité, d’ostentation et de sonorités variées ; elle est aussi un lieu à la fois clos et
ouvert, un lieu de socialisation et/ou d’anonymat, ainsi que de solitude et de danger, surtout à des heures tardives de la nuit. Parce que marquée à la fois par des ombres et des lignes de fuite, la rue malgré tout fascine, fait peur et attire tout à la fois ; elle donne à l’individu un sentiment de liberté et de plénitude. Identifier les différents acteurs qui occupent la rue, aussi bien en milieu urbain que rural, analyser les différents lieux où se déploient les notions de clos, d’ouvert, d’ombre et de ligne de fuite, tel est
l’objet de cette table-ronde.

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